Installation textile Centre social ADEF – Cie Anticlimax

Installation textile en partenariat avec l’ADEF et la Cie Anticlimax. Pour ce nouveau projet au centre social d’Aulnay-sous-bois sur le thème du paysage intérieur, j’ai proposé des tableaux textiles, ces paysages intérieurs qui nous nourrissent, nous font voyager au creux de notre mémoire, de nos sensations, de nos souvenirs. Les ateliers d’écritures réalisé en parallèle avec la Cie Anticlimax ont aboutis à un spectacle et partages de moments de vies, de souvenirs, de rêves, de nostalgie… et toujours de belles rencontres.

“Quel paysage ? Le paysage de mes souvenirs, le paysage de mon enfance, de mon pays de naissance ? Le paysage de ma vie, de mes sentiments ?” “Quand je ferme les yeux, je vois : Le parc Niokolo-koba au Sénégal, Là où il y a les girafes, Le Kilimandjaro, en Tanzanie, Avec ses sommets blancs de neige, Les bords de l’océan, Un pavillon en Bretagne, un petit village à l’intérieur des Terres, le Morbihan, Les montagnes en Suisse, le Mont-Blanc, Ici le marché à côté de chez moi du Vieux-Pays d’Aulnay-sous-Bois, Les montagnes du Maroc, Le souvenir des fleurs dans un coin de mon jardin, Ma maison verte au pays, La Guinée Conakry, les grandes cascades au nord du Bénin, les paysages du Mali, Des paysages gravés dans ma mémoire.”

“J’aimerais voyager pour découvrir le monde. Si tu as les moyens, il faut visiter tous les pays. J’ai visité le Burkina, le Soudan, le Mali, le Sénégal. J’ai aimé la côte d’ivoire. Ils cultivent le cacao et le café. A Abengourou, en Côte d’ivoire, tu trouveras le sable rouge. Celui qui voyage a le même savoir que celui qui lit. Il est aussi riche à l’intérieur que celui qui a lu tous les livres de la création.”

“Je regarde les pêcheurs Je regarde les poissons arrivés. Sur le sable, je mouille un peu mes pieds. Quand je ferme les yeux, je vois, Des fleurs bleu électrique que j’ai vues au Maroc Des fleurs espagnoles blanches et jaunes, Des oiseaux noirs.   Dans mon jardin, on trouve, Des histoires d’aventure de l’immigration.   On trouve des doutes Et une envie de sérénité.”